Je vais déroger à ma timidité et vous dire un mot aujourd'hui de la disparition de mon père il y a de cela trente-sept ans. Un décès qui a fragilisé l'adolescent que j'étais sans aucun doute. Contrairement à Michel del Castillo, écrivain dont j'aime l'écriture élégante et lucide, je n'ai aucun ressentiment à l'endroit de mon défunt paternel. Non, le bout de chemin fait ensemble a été trop court pour laisser place aux querelles et autres mésententes. C'est un peu comme ces vedettes parties trop tôt et dont on ne garde que l'auréole intacte.
Peut-être est-ce pour cela, que je parle de solitude. Qui sait, l'absence d'un père est une blessure qui ne cicatrise peut-être jamais? Et vous habille d'une tunique trop grande et traversée de frissons.
Peut-être est-ce pour cela, que je parle de solitude. Qui sait, l'absence d'un père est une blessure qui ne cicatrise peut-être jamais? Et vous habille d'une tunique trop grande et traversée de frissons.
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