L'histoire est connue : dans un établissement cossu que ne fréquentent que les élèves très bien nés le maitre demande aux élèves de décrire une famille pauvre. "Msieur, msieur, moi msieur, une famille pauvre est une famille où tout le monde est pauvre, leur cuisinier est pauvre, leur majordome est pauvre, leur jardinier est pauvre..."
Ce que je vois au Maroc par moments me fait penser que la charge est moins caricaturale qu'elle ne parait. Les clivages sociaux et l'indifférence suicidaire des très riches dans notre société sont préoccupants. Résultat, les pauvres disparaissent de notre paysage mental. On pense vaguement que c'est un peu leur faute d'en être arrivé là. "Salauds de pauvres" faisait dire Claude Autant-Lara à Jean Gabin dans La traversée de Paris...
Ce que je vois au Maroc par moments me fait penser que la charge est moins caricaturale qu'elle ne parait. Les clivages sociaux et l'indifférence suicidaire des très riches dans notre société sont préoccupants. Résultat, les pauvres disparaissent de notre paysage mental. On pense vaguement que c'est un peu leur faute d'en être arrivé là. "Salauds de pauvres" faisait dire Claude Autant-Lara à Jean Gabin dans La traversée de Paris...
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