
La mort a pris de vitesse tous ceux qui espéraient, comme moi, un miracle : Mahmoud Darwich a succombé ce samedi aux États-Unis à une énième intervention chirurgicale. Il souffrait du coeur. Est-ce tellement étonnant pour celui qui était le plus grand poète palestinien et arabe? Un poète au coeur meurtri par l'exil et la spoliation.
Il ne fait pas de doute pour moi que Darwich méritait mille fois le Nobel de littérature. Mais sa poésie a probablement paru bien trop subversive aux yeux du comité. Une poésie qui parlait de l'exil, de la colonisation et de tout ce que ce monde recèle d'injustices, résumées dans la tragédie d'un peuple spolié. A lui seul, il aura démontré qu'avec quelques mots élégamment tournés il est possible de rendre la dignité à tout un pays. Paix à son âme.
Crédit Photo : AFP.
Commentaires